J’ai longuement hésité avant de rédiger cet article car je n’ai pas la prétention d’être psychologue ou médecin. En revanche, depuis le début de ma carrière dans le coaching en 2007, j’ai accompagné des milliers de femmes et nombreuses sont celles à m’avoir confié leur expérience du passé. Je sais qu’avoir été violée est un événement extrêmement douloureux que vous combattez tous les jours, et je souhaite alors vous adresser mes conseils pour vous aider à croire en nouveau en l’amour.
Bonjour à tous et bienvenue sur mon site internet pour toutes les personnes qui ne me connaissent pas encore, je suis Alexandre CORMONT, conseiller sentimental et love coach numéro 1 en France. Habituellement je partage les détails de mon métier mais aujourd’hui je vais simplement vous transmettre un chiffre qui fait froid dans le dos… En coaching, plus d’une femme sur dix m’avoue avoir déjà été agressée sexuellement. Cela m’a toujours estomaqué et j’ai pris le temps d’écrire un article pour vous aider à parler de vos peurs actuelles, de votre souffrance et bien évidemment pour vous présenter le travail avec les solutions que j’apporte aux personnes que je coache.
Je vous livre aujourd’hui un article que j’ai écrit en fonction de mes expériences coaching et plus particulièrement à l’histoire d’une jeune femme que j’ai aidée récemment à remonter la pente après avoir été violée. La thématique du jour est éloignée des sujets que j’aborde habituellement sur ce site mais force est de reconnaitre que la vie n’est pas toujours rose, que les épreuves font partie du quotidien, mais que même après avoir vécu une telle épreuve, il est possible de se reconstruire et de vaincre les blocages amoureux consécutifs à un viol ou à une agression sexuelle.
J’aimerais donc apporter un message de soutien et d’espoir à toutes les personnes qui ont subies une agression sexuelle que ce soit dans leur enfance ou à l’âge adulte, et qui désirent aujourd’hui surmonter leurs peurs et leurs blocages. A noter que je mets le viol au même niveau que les attouchements sexuels non consentis. A mes yeux il s’agit d’un traumatisme bouleversant et je tiens absolument à vous aider à le combattre et à retrouver un peu de sérénité.
Si vous souhaitez en échanger avec moi ou mettre un petit mot, vous pouvez me laisser un commentaire en bas de la page.
Mon message aux femmes violées : Vous n’avez rien à vous reprocher
Le premier message que je tenais à vous transmettre peut sembler élémentaire et couler de source. Pourtant, il est toujours bon dans le rappeler car les femmes qui subissent un viol peuvent se sentir coupable suite à ce qu’il s’est passé. Il me semblait donc important de vous dire tout simplement que vous n’avez STRICTEMENT rien à vous reprocher. Lorsque l’on a été violée, il ne faut surtout pas culpabiliser du mal que l’on vous a fait et il est nécessaire d’en avoir conscience pour avancer dans votre vie actuelle.
Si vous souhaitez trouver l’amour au même titre que les personnes qui vous entourent et que vous enviez peut être parfois, alors il faut être capable de prendre de la hauteur, de s’élever, et de ne pas se focaliser sur son passé et sur les regrets que vous avez actuellement. Plus vous allez être rongée de l’intérieur et moins vous serez en mesure de vous lancer dans une relation stable parce que les blocages ou les questionnements prendront le dessus.
J’ai parfaitement conscience que votre confiance personnelle en a pris un coup et que vous êtes affaiblie psychologiquement même des années. Parfois même, le mal être ressurgit sans raison des années plus tard. Vous avez alors l’impression de ne pas mériter le bonheur ce qui est totalement faux !
Je veux vous aider à vous rendre compte à quel point vous êtes une personne formidable, que vous avez beaucoup à donner à un(e) partenaire qui prendra soin de vous et que l’amour est plus fort que tout car ce sentiment si puissant vous permettra de retrouver un peu de sérénité. Lorsque vous partagerez la vie d’une personne à qui vous tiendrez vraiment, vous verrez que tout changera si vous y mettez l’énergie nécessaire.
Je vous propose un petit exercice qui pourrait vous aider à retrouver un peu d’enthousiasme dans votre quotidien. Ce dernier consiste à noter chaque soir quels sont les moments de joie que vous avez au cours de votre journée. Essayez de noter dans un petit cahier tout ce qui vous amène à être épanoui(e), à être bien et à ne penser à rien d’autre que le plaisir que vous retirez de ce qu’il s’est passé (le sourire d’une personne, un moment privilégié, des activités, une musique …). L’idée est de mettre le doigt sur ces instants de bonheur aussi infimes soient-ils pour les répéter quotidiennement.
Plus vous allez être capable de trouver votre “définition” du bonheur et plus vous pourrez croire en nouveau en l’humanité et en l’amour. Jours après jours vous remarquerez que vous êtes sensible à ces moments et que votre niveau de confiance évolue parce que tout cela vous permet de changer d’état d’esprit.
Quand une femme violée sort de l’isolement c’est presque gagné…
Je confie à chaque femme violée que j’accompagne ou qui a vécu une agression sexuelle, de réaliser au moins deux activités régulières avec pour objectif de les aider à socialiser un maximum mais également à se découvrir. La finalité est aussi d’apprendre à s’aimer !
La gestion des émotions est toujours un apprentissage long et fastidieux pour un être humain mais il devrait vous permettre de surmonter les blessures de votre passé et vous aider à prendre confiance dans vos rapports avec les autres puis in fine dans vos relations amoureuses.
Pour cela, je vous invite à réaliser deux de ces activités : du Yoga, de la méditation, vous rendre dans une salle de fitness plusieurs fois par semaine, prendre des cours de salsa, vous inscrire dans une association humanitaire, ou alors de choisir dans une liste que vous déterminerez des activités qui vous permettront de vous évader psychologiquement. A noter que les activités sportives sont les meilleures pour se vider la tête.
N’hésitez pas à compléter cette liste dans les commentaires. Il existe de nombreuses pratiques qui nous viennent d’Asie et à propos desquelles je ne suis pas expert mais où les échos sont très positifs comme le Chi Gong par exemple.
En parallèle de ces nouvelles activités, je vous invite à fréquenter du monde en commençant simplement par entretenir un dialogue avec les personnes qui gravitent autour de vos sorties et vous remarquerez que l’énergie humaine est un bon moyen de prendre confiance en soi et de surmonter les blessures liées à un viol ou à un événement dramatique de votre passé. La thérapie par le lien social et par le sourire fonctionne bien mieux que ce que vous imaginez !
Par contre vous allez devoir montrez exigeante, surtout si c’est pour une relation amoureuse.
N’acceptez plus aucune relation bancale… Vous méritez le meilleur !
Quand on a été violée, le choc psychologique est tel que l’on se retrouve forcément en manque de confiance, en manque d’amour propre et on peut avoir tendance à se rabaisser. La conséquence est terrible, car on laisse alors l’homme prendre trop de place dans leur relation et on le met à l’aise, on le rassure et lui prend alors ses aises.
En langage plus courant on va parler de dépendance affective. Vous avez tendance à vous accrocher à un homme de peur que le bonheur vous fuie. En travaillant sur les missions recommandées plus haut, vous serez capable de gagner en indépendance sentimentale, tout en vous épanouissant dans votre couple et en donnant suffisamment à l‘autre.
A l’inverse et je serai plus tranchant dans mes mots, vous devez absolument éviter de vous attacher à une histoire bancale et de vous retrouver dans une situation où vous donnez plus que vous n’obtenez, comme je l’explique dans cette vidéo.
En effet, c’est le meilleur moyen de continuer à alimenter la peur et à ne jamais réussir à accéder au bonheur que vous méritez. Je vous invite vraiment à vous faire confiance pour accéder uniquement à des relations positives et agréables, que ces dernières soient amoureuses, amicales, professionnelles ou autres.
Vous avez toutes les cartes en main pour décider de votre futur et pour valoriser votre personne. Croyez extrêmement en vos valeurs et vous pourrez surmonter tout ce que vous avez vécu jusqu’à maintenant.
En toute franchise, je sais que cet article n’est pas parfait d’un point de vue “coaching” car il n’ets pas simple de répondre de façon générale car aucun cas de viol n’est identique à un autre mais j’ai donné le meilleur de moi-même. C’est un message qui vient du coeur car chaque semaine je suis touché par de nombreuses femmes que j’accompagne et qui se sont faites violer… Je ne pouvais pas rester dans le silence et ne pas essayer de vous aider.
Si vous souhaitez m’écrire en privée ou en commentaire de cet article pour que votre passé ne soit plus un facteur d’isolement alors sachez mesdames que je répondrai du mieux que je peux !
Amicalement,
Alexandre CORMONT,
Votre love coach mais un être humain avant tout et qui vous souhaite le meilleur surtout après un évènement douloureux.
Bonjour,
Votre article m’a touché en plein coeur car je vis cette situation actuellement et je tente tant bien que mal se remonter la pente.
J’étais en couple avec un homme avec qui je m’entendais très bien et avec qui tout se passait très bien jusqu’à cet été, ou tout à basculé.
Ayant déjà un fils d’une précédente union, il m’a très rapidement demandé de vivre avec lui et son fils et nous avions vite parle mariage et enfant. Je m’entendais très bien avec son fils, nous étions très complices et nous formions toute les 3 une nouvelle famille.
Après un an de relation, nous avons décidé de fonder notre famille. Je suis tombée enceinte au bout de 5 mois. Nous étions tous très heureux.
Cet été, nous sommes partis en vacances avec sa soeur et son mari.
Au retour de vacances, il m’annonce qu’il ne m’aime plus et qu’il ne veut plus de cet enfant avec moi. Il m’a alors mise à la porte du domicile conjugal et a fait mes cartons.
Les 2 premières semaines après la séparation, il me demandait de venir manger et ou avec lui. J’ai accepté certaines fois. Nous avons recouché ensemble bien que je lui dise que ce n’était pas ce que j’attendais de notre relation.
Lorsque je refusais d’aller chez lui, il m’insultait et me denigrait auprès d’amis communs ou membres de la famille.
Après 3 semaines de silence de sa part, j’ai décidé d’aller chez lui pour qu’on parle. Et cela a été la plus grosse erreur de ma vie car ce soir là, j’ai vécu l’enfer.
Nous avons parlé pendant presque 2 heures. De nous, du bébé. Au bout dun moment il m’a demandé de l’embrasser. J’ai accepté en pensant qu’il voulait qu’on se réconcilie. Mais il a continué à se montrer tres entreprenant malgré mes refus répétitifs. Tétanisée et ayant très peur pour ma grossesse et de faire du mal au bébé, je n’ai pas montré la résistance qu’il aurait fallu. Il m’a déshabillée et m’a forcé à coucher avec lui. Je me souviendrais toute ma vie de ses derniers mots. “Je ne jouirais pas pour ne pas laisser de trace et si tu en parles, tu perdras ton bébé”.
Je me suis rhabillee et je suis partie. J’ai tourné en rond en voiture pour finalement me rendre à la gendarmerie.
J’ai déposé plainte mais j’ai le sentiment de ne pas avoir été reconnu comme victime. Les gendarmes m’ont dit que je pouvais encire me rétracter.
Depuis j’ai un suivi psychologique, je vis une grossese difficile aussi bien physiquement que psychologiquement.
J’ai des angoisses surtout la nuit. Mes seules sorties se limitent à aller travailler. Jai peur de tout, de tout le monde et tout le temps.
J’ai du mal à voir l’avenir, me demander comment je vais élever mon fils qui va naitre dans 3 mois et comment je vais retrouver goût en la vie, confiance en moi et en l’autre.
Votre article m’a touché.
Merci pour cet article. Merci d’oser aborder la question du viol.
Je voulais juste dire : attention à l’expression populaire “se faire violer” qui laisse à croire que la personne violée est coupable. Quand je me fais couper les cheveux, je l’ai choisi. Quand quelqu’un m’a violée, je l’ai subi. Merci de dire “être violée” pour laisser toute sa responsabilité à l’agresseur. Ça n’a l’air de rien peut-être, mais les mots comptent.
Merci pour ces conseils. Je ne suis pas une femme, mais je suis dans la même situation.
Malgré tout, j’aurais aimé qu’avant de dire à la victime de se “bouger”, on lui conseille de se faire accompagner par un professionnel adapté. Il ne suffit pas de rencontrer des gens pour surmonter ses traumatismes….
Merci quand même et bonne continuation !
J’ai 27 ans et j’ai été violé à l’âge de 19 ans. J’ai rencontré “l’amour de ma vie” à 22 ans, cela faisait 5 ans que l’on était ensemble et il m’a quitté pck je lui faisais trop de crise et que mon comportement avait changé. Il y a 2 semaines en s’expliquant sur la rupture, je lui ai dit ce qui m’était arrivée et il en a pleuré. Il m’a dit que en fait tout mes problèmes venaient là (manque d’estime, de confiance, jalousie, dépendance affective…) mais je ne savais pas que qu’il avait raison…
Il ne m’en a pas voulu de ne lui avoir rien dit, d’avoir tout fait pour ne jamais repenser à ce jour…
Je ne savais pas que un acte comme celui ci avait eu de telle répercussion sur moi et je me dis que j’ai tout gâché pck aujourd’hui on est séparé, il a peur que je lui refasse subir mes crises.
Aujourd’hui, je l’ai peut être perdu alors que je sais que c’est lui qu’il me faut…
Donc un conseil, quand on vit avec quelqu’un depuis un certains temps et qu’on sait que c’est le bon, je pense qu’il faut lui dire ce qu’il est arrivé car il arriva a mieux comprendre certaines de vos attitudes. Et surtout, ca vous libèrera et vous rapprochera car il sera là pour vous.
Merci pour les conseils j’ai actuellement 37 et j’ai été violé à 17 ans j’étais vierge. J’oublie par moment et quand un homme m’aborde et me demande si je suis vierge ? J’ai tellement honte de moi que je change de sujet ou je le fuit carrément. Mais avec tes conseils je vais faire l’effort de suivre cela.
Courage à toi Inès.
Bonjour alex,
J’ai 15 ans, et j’ai été victime d’agressions sexuels entre autres d’attouchements, de viol, de violence physique et verbale.. tout sa par mon petit ami. Cela fait maintenant 5mois et je ne m’en suis toujours pas remise. Je suis sous antidépresseurs depuis 4 mois, j’ai un suivis psychologique et je fait des crises d’angoisses vraiment fortes du a ces événements.. je ne sais pas comment m’en sortir, j’ai un petit copain depuis peu mais j’ai souvent des bloquages avec lui, je ne montre pas trop mes sentiments et je ne sais pas du tout quoi faire. Certain me disent de porter plainte et d’autres me dise d’oublier. Que faire?.. merci de votre aide.
#metoo… Je pense que le meilleur remède est de réussir à en parler, sans avoir honte de la situation car ce n’est pas de notre faute… Réussir à en parler et réussir à accepter qu’on n’est pas coupable est le début de la « guérison » Et surtout s’effocer de s’entourer de personnes positives !
Bonjour,
Vous croyez qu’il peut être bon d’en parler avec un nouveau partenaire avec qui une relation pourrait devenir sérieuse ? car dans le moment je sens un blocage au niveau de possible relation sexuelles. Je met le frein à toutes opportunité mais je ne veux pas le perdre, je ne suis simplement pas prête dans le moment…
Emma,
C’est une question difficile car ça peut être à double tranchant. Donc à voir comment tu te sens avec lui…
Pour ma part je suis sorti avec deux femmes qui ont été violées. A mon avis, Il vaut mieux être franche dès le départ. La première me l a dit d entrée et j ai apprécié sa franchise et me suis adapté. La seconde par contre ne m a rien dit bien qu elle savait que mon ex avait été une femme violée. Avec cette dernière j ai couché deux ans sans m en apercevoir, jusqu a ce qu un jour à plus de 600 km d elle, elle me l’ a avoue par sms en me posant un choix du genre “envoie 1 pour oui” et “2pour non” . Aucune possibilité de discussion ou d explications ne m a été possible. Je suis descendu au plus vite au prêt d ‘elle, mais elle a refusé de me voir. Elle s est remise avec un nouvel homme très vite. Je l’ ai très mal vécu et ai eu du mal à tourner la page et à refaire confiance à une femme. Je me suis senti piégé et mis devant un choix impossible. Je ne pouvais me projeté dans l avenir avec une femme violée qui refusée d’ en parler et de se faire soigner. Je n aurais pas pu la retoucher par peur que tout mes gestes soient mal interprétés et qu elle y repense constamment. Pendant des années j ai imaginé l horreur qu elle avait vécue à tel point que je culpabilisais d avoir couché avec elle et avait peur de coucher avec une autre de nouveau.
Et bien toi tu es compréhensif et sensible j’en connais peu tu ne mérité pas cette situation,moi j’ai été violé ados et je n’aime pas en parler du coup je le cache,mais mon partenaire que je connaissai depuis 2 mois sentait bien que je n’était pas très portée sur la sexualité, il s’est douté que ça devait venir d’une ancienne blessure et malgré ça il a perdu patiente et m’a infligé un rapport sexuel et après il m’a jeté comme une merde j’ai passé ma soirée au urgence à me faire examiner de peur qu’il m’est refilé des saloperies !!!aujourd’hui je n’ai plus confiance et je ne veut plus qu’un homme me touche!!
Bonsoir je voulais vous poser une question j ai été violé à l age de 11 12 ans et j ai enfui ça en moi .Pour moi il ne c est rien passé. J ai un père qui ne socupe pas beaucoup de moi et ça me manque .Je suis marié depuis 7 mois. Et mon mari dis que j étais mieux au début que l on était ensemble que maintenant il dis que je suis plus distante au niveau d aller vers lui et au niveau des rappord sexuel aussi c est de moin en moin j ai 45 ans voilà j ai toujour trouvé des défauts à toute mes relations si vous pouvez me donner des solutions se serait gentil merci beaucoup.
Pascale,
J’ai l’impression qu’il y a une double problématique. A mon sens seul un coaching pourra te permettre d’aller de l’avant car il est nécessaire d’analyser les choses en profondeur…
Bonjour , suite à une rupture après 11 ans passé avec le papa de mes enfants.je me devais de lui apporter les réponses à ses questions.
-pourquoi je le repousser
-pourquoi je n’etais pas avenante lors de notre relations sexuelle
-pourquoi je n’etais pas sensuelle
Ma réponse a était que le dernier rapport sexuel que j’ai eu avec mon ex il y’a 12 ans c’est très mal passé, j’ai était forcé à faire des choses horrible…
Je n’ai jamais eu le courage d’en parler jusqu’a aujourd’hui…aujourd’hui mon ex se sent trahi…pourquoi lui avoir cacher pendant si longtemps? il est en colère car il estime que je ne devais pas l’aimer à 100% pour ne pas lui avoir dit…
Je suis perdue, j’ai perdu l’homme de ma vie, j’ai brisée notre famille…
Aidez moi svp
Bonjour ,
ce message s’adresse a Nathalie , j’ai moi aussi été abusé sexuellement par mon cousin à l’age de 11 ans et je comprends tout a fait ce que vous voulais dire quand ,on dit en gros de ne pas focaliser sur son passé
on voit que c’est pas eux qui on subit …..à l’heure d’aujourd’hui je suis sur le point de divorcer , alors que je me suis mariée il y même pas un an , sa fait mal au fond de nous et il est dur de nous reconstruire
Bonjour Alexandre,
Y’a un paragraphe dans ton article qui me met un peu en colère. Je vais donc te partager ma perception et mon expérience d’enfant abusé lorsque j’avais 4 ans et les conséquences des écrits dans ce bout de paragraphe. (avec tout mon coeur) car je sais que lorsque nous n’avons pas vécu l’abus un peu difficile de comprendre ce qui se produit dans mon monde intérieur. Le paragraphe est celui dont tu mentionnes du désir de trouver l’amour, de ne pas focaliser sur son passé, et plus vous aller être rongée de l’intérieur….
V’la 46 ans la thérapie n’était pas très populaire, je n’ai pas eu l’aide psychologique et encore moins la protection de mes parents car ils ne savaient pas que mon oncle abusait de moi. Ils l’ont su lorsque j’avais 26 ans. Je me suis donc déconnecté de moi-même et été en état de survie pendant tout ces années. La phrase typique de ma mère est: Laisse le passé derrière. Cette phrase me met vraiment en colère, je t’explique pourquoi elle me met en colère. Quand j’entends cette phrase c’est comme si on disait à mon enfant intérieur de se renier. Renier qu’il a été meurtrie, renier qu’il a souffert et souffre encore, quand on me dit cette phrase c’est comme si on me disait de me taire quelque chose qui ressemble à ceci: Passe à autre chose, pas important, etc.
Si je mets de l’eau sale dans un verre et que je ne vide pas ce verre, l’eau va rester sale. Je me sentais sale et de ne pas en parler me donner toujours cet impression car je garde tout en dedans de moi. Avec l’âge, je me suis sentie de plus en plus sale car je gardais tout en moi. Jusqu’au jour ou ne voulant plus être sur terre, j’ai mis un terme à cette vie étouffante.
Ce fût le début de ma plus belle aventure. J’ai rencontré une thérapeute extra, cela fait 6 ans que je la rencontre. Oui le processus est long, parfois ma conscience ne veut pas que je me rappel ou je touche à une souffrance qui peut me faire poser un geste fatal, mais cela fait partie du processus de libération. Cela a pris 6 ans pour comment à être capable de parler de comment je me sens physiquement, je me suis tellement déconnecter de mes ressenties car il est mal vu de fouiller dans son passé et faire enfin la lumière sur ce qui s’est passé et ré-écrire notre histoire.
Aller dans notre passé pour aller identifier et exprimer ce qui nous a fait souffrir est salutaire mais c’est un long processus et oui j’ai vécu des hauts et des bas mais combien libérateur. Je suis d’accord que mettre le focus sur le positif attire le positif, mais tant que le ménage intérieur profond ne sera pas fait, le positif ne tiendra pas. Tout simplement dû au fait que lorsque nous avons la mort dans l’âme, rien ne sert de faire semblant que tout va bien!!! C’est pas le cas alors mettre des mots positifs sur des maux négatifs ne vont que créer le chaos.
Par contre regarder ce qui se passe en nous, aller toucher cette souffrance enfouie, non verbaliser, libérera petit à petit le traumatisme. J’adore fouiller dans mon passé car c’est grâce à cela que je suis en train de guérir. Je fouille beaucoup car je réalise combien c’est libérateur et je désir être heureuse et épanouie et je me suis investie dans ma guérison. Important d’être bien accompagnée car un seul mot peut faire basculer à la fermeture et se respecter dans son rythme est important.
J’ai choisi l’amour mais l’amour de MOI avant l’amour d’un autre.
Voilà mon partage, j’adore tout ce que tu fais Alexandre, j’ai beaucoup appris dans tes articles, j’y ai vu combien j’avais peur d’être abandonnée et cela m’a permis de faire des prises de conscience importante et de regarder pourquoi je me laissais traiter de tel façon ou autre. J’espère que mon partage te montrera combien il est important de ne pas faire semblant que tout va bien alors que ce n’est pas le cas et tant que les blessures seront là, mettre son passé derrière n’est qu’une bombe à retardement car la personne fonctionnera un bout en étant positive mais au plus profond d’elle-même elle saura qu’elle se ment. Il est plus sain de laisser parler la souffrance que notre enfant intérieur à subit pour ensuite faire place aux positifs.
Bonne journée 😉
Bonjour Nathalie,
Je pense que tu as été heurtée par mes propos car ils t’ont ramené dans le passé mais mon intention n’était pas du tout de dire “on met tout de côté et on oublie”. En revanche, tu as tout à fait raison lorsque tu évoques l’amour de soi, c’est la règle n°1 à mes yeux avec la recherche du bonheur, ou plutôt de son bonheur.
Bonjour,
j’avais 12 ans, c’était en public, personne n’a rien fait. j’en ai évité 4 autres ensuite. Ado, ma mère violente m’a que je l’avais bien cherché, ma famille proches voisins, n’ont rien fait ou dit. Puis mariage, avec ce que je commence à admettre ce que l’on appelle un PN, ou plutôt une famille de PN (une fois mon esprit focalisé sur la construction de vie de famille: aucune attention, anniversaire mariage diplôme même la naissance de nos enfants, le sexe est mon devoir, menaces physiques, attentionné et fait des efforts que pour “ses maîtresses”, etc… 20 ans pour réussir à m’enlever toute certitude de mon droit d’exister. Et puis j’ai été voir un psychiatre, le troisième mais le premier depuis 15ans (ex medécin je n’avais pas le droit et me rend compte que j’aurai pu me souvenir en effet de mes 12ans et du fait que j’y ai survécu malgré les coups et insultes de ma mère et l’indifférence de mes proches, famille profs assistante sociale etc…).
Je te comprend Nathalie, et la plupart du temps encore je pense que les autres vivent dans un monde de bisounours, mais non ce qu’il nous est arrivé ne devait pas l’être, nous avons été négligé mais avons pu compter sur nous-même, quelques soient les moyens avouables ou non pour alléger notre douleur, et découvrons le monde des vivants et des gens “normaux”, dans le sens humains.
Je comprend et partage pleinement ta colère. Souviens toi juste qu’il ne peut être compréhensible pour quelqu’un d’autre de comprendre cette douleur d’exister mais apprendre à faire confiance au regard positif, à la compassion voire l’empathie. Je découvre à 42 ans qu’ils existent vraiment ces gens qui nous apprécient, nous aiment même en le sachant. Au contraire, l’admettre nous montre que ceux qui restent malgré le regard que l’on peut se porter à soi-même et nous montrent que la vie peut-être agréable, que nous pouvons participer au bonheur des autres et des autres au sien, ou plutôt nous le faire découvrir.
Avancons, vivre peut être la pire des souffrances, mais aussi le plus grand bonheur
Bonjour Alexandre,
Merci pour ton humanité (notre monde est tellement froid que de voir ta mise à nu me touche, bravo pour ta démarche).
Ton succès est amplement mérité <3
Bonjour Valérie,
Merci pour ton message. Je te souhaite le meilleur 🙂
Bonjour Alexandre.
Je découvre vos articles dans une période de rechute importante et n’avais jusque là jamais lu les bons mots pour qualifier les bons maux…
Mon grand frère a abusé sexuellement de moi pendant plusieurs années à partir de mes 11 ans environ alors que je n’avais aucune connaissance de ce que pouvait être la sexualité. Je me suis accrochée par deux fois à des hommes qui n’étaient clairements pas les bons… Je comprends mieux aujourd’hui votre raisonnement sur la dépendance affective. Malheureusement aujourd’hui approchant des 30 ans, je me rends compte que cette blessure est toujours à vif. J’ai depuis 8 mois rencontré une personne en or qui se donne tout les moyens de me tirer vers le haut, qui souhaite s’engager avec moi. Je n’ai jamais reçu ni éprouvé autant d’amour… et pourtant je n’arrive pas à lui parler de mon passé, je ressens énormément de blocages et d’angoisses, je me rabaisse beaucoup, convaincue de ne pas avoir le droit au bonheur…
Merci pour vos articles.
Bonjour Marie,
Merci à toi pour ton partage.
Je te souhaite tout le bonheur du monde
Que dire ?
Merci, merci beaucoup pour cet article qui me fait prendre conscience que nous ne sommes pas seules…
Je vais à mon tour raconter mon histoire.
À l’âge de presque 15ans l’ont m’a volé ma virginité, j’ai été bafouée. Comme vous pouvez l’imaginer j’ai été victime d’un viol. Je n’ai que de brèves souvenirs qui avec l’âge reviennent.. De plus en plus clair sans avoir le visage de la/les personnes m’ayant fait ça.
À cet âge là je n’en été pas consciente, je n’ai pas eut du mal à m’en remettre enfin c’est ce que je pensais j’étais dans une phase de déni pendant plusieurs années. Ma famille n’est pas au courant non pas par peur mais parce que tout simplement je ne veux pas les faire souffrir…
À l’âge de 18ans j’ai rencontré un homme avec qui tout a été magnifique durant 1an, notre quotidien et notre intimité. Puis tout c’est dégradé, violences physiques et psychologique durant 3ans. J’ai trouvé la force de le quitter et tout a dérapé.
Jai donc pris la vie en pleine figure… Pas d’emploi car enfermée durant 3ans, le miroir, mon ennemi qui est cette fille en face de moi ?
Et puis une annonce médicale qui me tire encore plus dans mon gouffre..
Un an passe puis deux. Et un jour, le déclic !
Reprend toi ma fille tu n’es pas seule. J’ai aujourd’hui 24ans je travail entourée d’hommes et je commence à m’épanouir et à reprendre confiance. Oui sauf que… Mes relations avec les hommes… J’ai aujourd’hui ce passe qui reprend le dessus et qui me bouffe chaque jour un peu plus, le soir je pleur à cause des flashs qui refont surface “mes vieux démons” sont omnis présents. Et chaque matins je me dis qu’aujourd’hui je vais les combattres mais non ils sont plus fort à chaques nouvelles informations que mon cerveau me donne.
Je sais qu’un jour je pourrais respirer enfin et tourner cette page, le chemin est encore long pour moi comme pour beaucoup mais nous sommes toutes capables de réussir à sortir la tête de l’eau.
Alors merci monsieur pour votre article et votre dévouement !
Bonjour,
Merci à toi pour ton partage. Comme pour les autres fille violée, je te souhaite de sortir la tête de l’eau le plus vite possible. Tu dois “hacker” ton cerveau pour atténuer les pensées négatives. Ca prendra du temps mais si tu le fais assidûment les horreurs que tu as vécues s’atténueront.
Bonjour Alexandre,
Je viens de vous découvrir et je trouve vos articles intéressants, particulièrement sur ce sujet.
J’ai été victime à l’âge de 5 ans d’abus sexuels par mon oncle, arrivée à l’adolescence j’ai eu le courage d’en parler à mes parents, mais malheureusement les autres membres de la famille (grands parents, oncles, tantes et cousins) m’ont tous rejeté de leurs vies en m’insultant de menteuse et j’en passe.
Aujourd’hui ma mère me reproche de ne plus voir sa famille à cause de ce fait et m’a sorti de sa vie ainsi que mon père il y 4 ans maintenant.
J’ai 34 ans, complètement célibataire depuis un peu plus de 3 ans et n’arrive pas à intéresser les hommes. J’ai très peu d’amis (voir quasi nul) et me sent tellement seule dans cette jungle qu’est la vie. D’ailleurs, j’avoue avoir lu aussi avec intérêt votre article sur le sujet de la solitude…
J’ai la sensation parfois (souvent?) d’être hors jeu et que je ne remonterait jamais la pente, malgré mon tempérament positif en général. J’ai toujours su affronté les difficultés avec brio, mais aujourd’hui je suis tout simplement fatiguée, non pas de me battre mais de le faire seule.
Je vais continuer de vous suivre avec intérêt, notamment en regardant vos vidéos sur YouTube que j’ai particulièrement apprécié.
Je vous remercie de vous occuper de la gent féminine comme vous le faites, je pense que beaucoup d’entre elles se sentent moins isolées.
Bonjour Eloise,
Je te remercie pour ton témoignage très touchant. J’aimerais t’offrir mon livre le Code de l’Amour et un accès d’un mois à la zone membre privée. Tu recevras tes identifiants de connexion par email. J’espère juste que l’adresse rentrée au moment de poster ton commentaire est la bonne…
Bonjour,
J’ai subi également enfant des attouchements sexuels vers l’âge de 6-7 ans. C’est à l’âge de 24 ans à la suite d’un avortement que mon passé a resurgit, par des images qui se sont intensifiées au fur et au mesure. Malgré cela j’ai réussi, ou eu la mauvaise idée de me dire que c’est rien, et j’ai eu des relations sentimentales. j’appelle ça des “relations sentimentales” car en réalité je me suis rendu compte que c’est purement et simplement des relations basées sur de la dépendance affective. Je donnais plus que je ne recevais et je me suis parfois rabaissée dans mes relations en pensant que si cela s’arrêter, c’était la fin du monde. Je me suis accrochée inutilement. le jour où j’ai pris conscience de cela, à la naissance de ma fille, je me suis dit, pour moi et pour elle, je vais me soigner et panser mes blessures. Vous avez raisons coach Alexandre, j’ai ressenti “la solitude même en couple et quelque soit l’homme avec qui j’ai été. J’ai ressenti de la solitude, de l’envie via via des autres couples autour de moi, recevoir de l’amour et de l’attention entre eux, je connais pas ça. Et moi je n’ai pas eu cela dans toutes mes relations. Je sentais que j’avais un problème mais incapable de mettre des mots ou comprendre pourquoi j’avais mal, pourquoi je souffrais à la moindre réflexion, ou à la moindre absence de geste affectif aussi anodin soit-il. En effet, ayant perdu mes parents, je n’avais même pas l’amour parentale ni même l’amour fraternelle ou d’une mère ou d’un père de substitution depuis l’âge de 12 ans . Je manquais cruellement de reconnaissance et surtout d’amour. Lors de la rupture avec le père de ma fille, j’ai dit “stop” plus jamais ça, je me suis dévalorisé, j’ai accepté le dénigrement, j’ai accepté beaucoup de choses négative, la manipulation affective etc…. mais pourquoi par ce que je me disais que c’était rien à coté du viol que j’ai subi, que je réussirais à surmonter cette épreuve malgré tout. Toutefois, a force de me laisser marcher dessus, de ne pas être apprécier et valoriser même par son conjoint à ma juste valeur. le déclic a été la remise en question de mon rôle de maman, j’ai mis mes envies et mes plaisirs entre parenthésés pour m’occuper de ma fille. Aussi, pour accomplir cette tache encore mieux, j’ai décidé de vider mon sac, j’ai raconté mon viol et tous les autres moments difficiles. Dans un 1er temps, je me suis sentie très mal, et après, je me suis sentie d’une légèreté…mais je me suis quand même replié sur moi-même, parce que j’ai tout remis en question, et je me disais qu’on a profité de moi à tous les niveaux. La phase de reconstruction était nécessaire mais dure, désormais célibataire, au début par choix, mais maintenant parce que j’ai pas confiance en moi et que j’ai peur de tomber sur des manipulateurs et des profiteurs. Je ne suis pas arrivée au bout de mon épanouissement personnelle car mes démons me hantent encore à ce jour, parfois j’ai l’impression d’être invisible face aux hommes. j’ai peur du regard malveillant. J’ai tellement manqué de bienveillance dans mon adolescence et adulte que j’ai perdu confiance aux autres, je suis seule mais je m’occupe et le sport m’a beaucoup aidé à remonter la pente. Mes sports de prédilection sont la barre au sol, la moderne jazz et le footing, toutes activités en relation avec le cardio-vasculaire comme l’aqua- biking, j’aime bien aller au ciné toute seule ou avec des copines, j’aime inviter des copines à la maison etc…mais j’ai encore du travail à faire pour les rencontres amoureuses et la confiance en moi. Je reste convaincu que si je m’aime (ça commence à venir) je serais capable d’aimer véritablement et de trouver une réciprocité , mais avant je me devais d’apprivoiser mes démons du passé pour laisser la place aux anges du présent et futur. Coach Alexandre vos conseils sont précieux et je vais continuer à vous lire. Je suis contente d’être tomber sur vos articles, quand je les lis, j’ai les larmes aux yeux, c’est vrai et ça fait mal mais cela aide beaucoup.
Merci à vous
Bonjour Kahina,
Comme je l’ai fait pour Eloise dans un commentaire précédent, j’aimerais t’offrir ma formation sur la confiance en soi et un accès d’un mois à la zone membre premium afin de t’aider à surmonter ce passé douloureux. Etre victime d’un viol est l’une des pires choses qui puissent arriver et je suis de tout coeur avec toi. Là aussi j’espère juste que ton adresse mail est la bonne…
Amicalement
Merci Alexandre d’avoir écrit un article sur ce sujet.
J’ai été abusée sexuellement et psychologiquement adolescente.
J’ai longtemps cru que ce n’était pas grave…
Je suis célibataire et je comprends que ces évènements du passé ont des répercussions sur ma vie aujourd’hui, en particulier ma relation amoureuse avec les hommes.
Ce que j’ai identifié jusqu’à présent : Quand je sens le désir d’un homme envers moi, je panique et je fuis. Quand je sens qu’un homme n’a pas de désir pour moi, je vais tout faire pour passer du temps avec lui et puis me désintéresser de lui au bout de quelques temps. Quand je sens que j’ai besoin de tendresse, je m’abandonne au premier homme qui me regarde avec insistance ( j’ai un physique qui facilite cela). Bref, rien qui puisse me permettre de vivre une relation épanouissante sur du long terme !
Bonjour Isabelle,
Merci à toi pour ton témoignage et je te souhaite de pouvoir t’épanouir sentimentalement et sur le plan personnel.
Je suis violee et séquestrée depuis 20ans.. Tout le monde ment autour de moi et personne ne veut m en parler.. Ils m isolent de mon entourage, dans mon travail, ma famille… J étais plusieurs fois enceinte de ses viols mais je n ai jamais vu un médecin.. Aujourd hui je me sens faible je ne peux plus travaillée… Les violeurs me suivent mais ne parlent jamais. Ils ne veulent pas me voir ou communiquer avec moi mais juste me violer et devenir riche sur mon dos…
Je te remercie pour cet article, qui met du baume au cœur. Tu connais mon vécu, je t’ai tout confié. J’espère que ton coaching m’y aidera. C’est la première fois que “j’entends” une personne, qui comprend. Pourtant, j’ai des années de thérapie derrière moi. Ma mère et mon frère me voient comme une “écarte – cuisse”, comme ils disent. Le peu de personnes à qui j’ai osé en parler, ont tourné cela en rigolade, et m’ont humilié, deux fois plus, ensuite, à l’époque. Je sais que mon blocage affectif avec les Hommes, vient de là. En plus de mon handicap, que je dédramatise au max, pour que les Hommes ne me fuient pas. MAIS, j’ai une putain de carapace, et aucun homme est passé au travers. Je n’envie pas mes amis en couple, ou pire, mariés. Je pleure en cachette, c’est tout. Leur Bonheur m’explose à la figure comme une bombe… et je m’en éloigne. Dans l’extrême, je coupe les ponts. De toute façon, personne ne s’aperçoit de ma disparition. Le Bonheur rend égoïste…
Bonjour Alexandre,
Il y a quelques mois, j’ai rencontré une fille formidable. Nous sommes sortis ensemble environ 3 mois. La relation a été intense. Très vite, elle s’est fortement impliquée, me présentant rapidement sa famille et ses amis. Elle m’avait dit avoir vécue une longue période de célibat avant notre rencontre. Très indépendante, elle me disait ne pas faire confiance aux hommes mais que depuis notre relation je lui faisais changer d’avis. Sous ses airs de femme forte, elle m’a avoué manquer de confiance en elle et être très mal à l’aise avec son corps bien qu’elle soit très jolie…Alors que nous faisions des projets pour nos futures vacances, du jour au lendemain, tout s’est effondré. Distante, froide, elle a voulu prendre du recul sur notre relation. 1 semaine après, elle m’a annoncé avoir été victime d’un viol. Je ne sais pas quand ni comment ni dans quel contexte c’est arrivé mais à partir de ce moment-là, elle a voulu que je disparaisse de sa vie. Elle n’en avait jamais parlé à personne avant moi. Malgré mes efforts pour lui faire comprendre que j’étais avec elle, que je voulais la soutenir, que ça ne changeait rien pour moi, elle m’a effacé de sa vie…ça va faire plus d’un mois. Je me sens impuissant en plus d’être triste de l’avoir perdue. J’espère qu’un jour elle tombera sur votre page et trouvera le courage d’en parler et d’affronter son passé pour l’accepter et ainsi se donner une chance de trouver la vie amoureuse qu’elle mérite.
Bonjour,
Je ne m’attendais pas à ce que le premier témoignage soit celui d’un homme mais au final il s’agit d’un sujet tellement douloureux que cela ne m’étonne qu’à moitié. Je comprends ta souffrance et surtout cette incompréhension et cette femme semble brisée comme beaucoup d’autre d’ailleurs. Je ne peux que vous souhaiter à tous les deux de vous reconstruire afin de retrouver un peu de sérénité. Cela sera a priori plus simple pour toi mais lorsque l’on pense avoir trouvé son âme sœur et qu’on la perd sans que ce soit de notre faute, il s’agit d’une période bouleversante.
Tout mon courage à vous deux.
Alexandre Cormont
Cela m’est arrivé 2 fois. La dernière fois remonte a à peine 1 an. Je tiens bon. Il y a des jours où je n vais pas bien. Où je sens tout sur mes épaules comme un fardeau. Mais je m’en sortirai.