Une rupture amoureuse, c’est comme un séisme émotionnel. Que vous l’ayez vu venir ou que cela vous ait pris par surprise, la séparation laisse toujours des cicatrices, visibles ou non. Vous avez probablement l’impression que le monde s’effondre sous vos pieds, et c’est normal. La douleur a un cycle et notamment différentes phases de rupture. Dans cet article, je vais vous guider à travers ces étapes pour mieux comprendre ce qu’il se passe dans votre cerveau. Parce que, si vous en doutiez encore, non, vous n’êtes pas seul(e) !
Et si vous voulez accélérer le processus de guérison pour tourner la page au plus vite ? Je vous conseille la formation n°1 qui a déjà permis à plus de 100 000 personnes de se relever : Comment se reconstruire au plus vite après une rupture !
- 1 Les 6 phases de la rupture amoureuse : faire le deuil pour se reconstruire
- 2 La phase 1 : Le choc
- 3 La phase 2 : Le déni
- 4 La phase 3 : La colère
- 5 La phase 4 : Le marchandage
- 6 La phase 5 : La tristesse
- 7 La phase 6 : L’acceptation
- 8 Les phases de rupture chez l’homme et chez la femme sont-elles les mêmes ?
- 9 Personne quittée VS personne qui quitte : qu’est-ce que ressent mon ex après la rupture ?
Les 6 phases de la rupture amoureuse : faire le deuil pour se reconstruire
Une rupture amoureuse n’est pas simplement un événement émotionnel, c’est un véritable processus de deuil.
En effet, lorsqu’une relation prend fin, ce n’est pas seulement la personne que l’on perd, mais aussi une partie de soi, des habitudes, des projets communs.
C’est pourquoi on parle souvent de « deuil amoureux ».
Scientifiquement, ce terme s’explique par les mêmes mécanismes émotionnels et physiques que le deuil d’une perte définitive : le cerveau, privé de sa source habituelle de bien-être liée à la relation, doit réapprendre à fonctionner sans elle.
Tout au long de ce processus, vous allez traverser six phases de rupture bien distinctes, chacune ayant ses propres défis et émotions à affronter :
- Le choc
- Le déni
- La colère
- Le marchandage
- La tristess
- L’acceptation
Mais voyons tout cela plus en détails.
La phase 1 : Le choc
C’est comme si le sol se dérobait sous vos pieds, et tout ce que vous teniez pour acquis disparaît d’un coup.
Que vous ayez anticipé la séparation ou non, le choc est inévitable. Vous vous retrouvez face à une réalité brutale : la relation est terminée.
À ce stade, il est difficile de croire ce qui vient de se passer.
Les émotions sont confuses et désordonnées, oscillant entre la surprise, l’incrédulité et une forme de déconnexion du réel.
Une perte de repères
Le choc de la rupture n’est pas seulement lié à la fin de la relation elle-même, mais aussi à tout ce qu’elle représente.
Vous devez soudainement faire face à la perte de votre routine quotidienne, de vos projets communs et de cette personne qui faisait partie intégrante de votre vie.
C’est cette sensation de vide et de désorientation qui caractérise cette phase. Pour beaucoup, la rupture est perçue comme un traumatisme émotionnel, comparable à une perte physique.
Durant cette période, vous pouvez ressentir une incapacité à réagir de manière rationnelle. L’esprit est comme paralysé, incapable de traiter cette nouvelle réalité.
C’est une étape où l’on est souvent en mode automatique, incapable de réellement comprendre ou d’accepter ce qui vient de se passer.
Comment gérer le choc ?
La première chose à comprendre, c’est que le choc est une réaction normale. Il est inutile de se culpabiliser pour la manière dont on réagit dans ces moments-là. Les émotions sont incontrôlables, et il est important de les laisser s’exprimer plutôt que de les réprimer.
Ce choc initial est une étape cruciale pour amorcer le processus de guérison. Ce que vous ressentez est une partie essentielle du processus d’acceptation de la réalité.
Il est également essentiel de ne pas se précipiter. Prenez le temps de vous isoler si nécessaire, de pleurer, de parler à un proche ou de simplement rester silencieux.
N’essayez pas de forcer une réaction ou de rationaliser trop vite ce qui vient de se passer. Il faut du temps pour que le cerveau assimile une rupture, et ce temps est différent pour chacun.
Ce moment de sidération peut durer quelques heures, quelques jours, voire quelques semaines, en fonction de la personne et de l’intensité de la relation passée.
La phase 2 : Le déni
Après le choc initial, vient la phase du déni. C’est une réaction naturelle du cerveau qui cherche à vous protéger de la douleur insupportable que représente la rupture.
À ce stade, il est courant de refuser la réalité. Vous vous dites peut-être : « Ce n’est qu’une mauvaise passe« , ou encore « Il/elle va revenir« . C’est votre esprit qui essaie de se raccrocher à l’idée que cette séparation n’est pas définitive.
Le déni vous maintient temporairement dans une zone de confort où tout semble encore réversible. C’est une phase délicate car, en surface, il semble vous soulager.
Il vous permet de ne pas affronter immédiatement l’immense vague d’émotions négatives qui vous attend. Votre cerveau active ce mécanisme pour éviter une surcharge émotionnelle.
En quelque sorte, c’est une pause que votre esprit vous accorde avant de devoir faire face à la réalité. Vous allez, par exemple, continuer à envoyer des messages à votre ex, espérant que tout s’arrange, trouver des façons d’entrevoir le positif chez lui/elle et chercher des signes qu’il/elle pense encore à vous.
Tout cela n’est qu’une tentative inconsciente de maintenir l’illusion que la rupture n’est pas vraiment arrivée
Pourquoi cette phase est-elle piégeuse ?
Le cerveau, face à une situation de stress intense comme une rupture, cherche à revenir à l’état d’équilibre qu’il connaissait auparavant.
C’est pourquoi il est plus facile de se persuader que la situation est temporaire plutôt que d’accepter la perte.
Le déni vous ramène ainsi, en quelque sorte, dans un cocon, une bulle de protection où rien n’a vraiment changé.
Bien qu’il semble protecteur, il peut vous empêcher d’avancer.
Plus vous restez dans cette phase, plus vous retardez le processus de guérison. Il est donc essentiel de ne pas s’enliser dans cette illusion.
Vous pouvez avoir l’impression que tant que vous n’acceptez pas la rupture, elle n’est pas réelle.
Cela vous donne peut-être un sentiment de contrôle, mais en réalité, c’est tout le contraire. Le déni est une prison mentale où vous continuez à souffrir sans pouvoir avancer.
Comment surmonter le déni ?
Le premier pas pour sortir du déni est de faire face à la réalité, aussi douloureuse soit-elle.
Prenez le temps de reconnaître que la relation est bel et bien terminée.
Ce n’est pas facile, mais c’est une étape nécessaire pour aller de l’avant. Parlez à des amis de confiance, à des membres de votre famille, ou même à un professionnel si vous avez besoin de soutien (n’hésitez pas à réserver une séance de coaching à ce sujet).
L’un des meilleurs moyens de briser le cycle du déni est de vous exprimer. Mettre des mots sur vos émotions permet de clarifier vos pensées et d’accepter, petit à petit, ce qui s’est réellement passé.
Une autre méthode efficace consiste à documenter ce que vous ressentez. Écrire dans un journal peut vous aider à structurer vos émotions et à voir la situation sous un nouvel angle.
Je recommande souvent cette astuce car elle vous permet aussi de vous confronter aux faits : relire vos propres mots, quelques jours ou semaines plus tard, peut être une prise de conscience précieuse.
La phase 3 : La colère
Une fois le choc et le déni passés, la réalité commence doucement à s’imposer, et c’est là que surgit la colère.
Ce n’est plus le moment de l’incrédulité ou des tentatives de négation.
Vous réalisez que la rupture est bien réelle, et la douleur se transforme en frustration, en ressentiment.
C’est une réaction normale et même bénéfique : la colère est une émotion puissante qui, contrairement au choc ou au déni, vous pousse à réagir, à agir, à sortir de cet état de passivité.
Vous pouvez ressentir de la rancœur envers votre ex-partenaire pour ce qu’il/elle vous a fait subir.
Peut-être vous reprochez-vous de ne pas avoir vu venir la rupture, ou de ne pas avoir su éviter certains comportements qui, vous le pensez maintenant, auraient pu sauver la relation.
Cette colère peut également se manifester par une volonté de rejeter la faute sur l’autre, de le/la blâmer pour tout ce qui s’est mal passé, de revisiter sans cesse les disputes et les mauvais moments, en les amplifiant dans votre esprit.
C’est tout à fait normal. Vous n’avez pas encore pris le recul suffisant pour assimiler les erreurs et les fautes de chacun.
Pourquoi la colère est-elle une phase clé ?
Contrairement au déni, où vous vous réfugiez dans une illusion, la colère vous permet de réintégrer la réalité.
Elle vous pousse à reconnaître la souffrance, et surtout, elle est une étape nécessaire pour commencer à vous libérer émotionnellement de la relation.
En vous mettant en colère, vous vous détachez peu à peu de la personne avec qui vous étiez en couple, car cette émotion vous aide à briser les liens d’attachement affectif.
La colère est aussi un moyen de rétablir un certain équilibre interne. Vous pouvez la ressentir non seulement envers votre ex, mais aussi envers vous-même. Vous vous reprochez peut-être d’avoir fait des compromis, d’avoir trop donné, ou de ne pas avoir assez écouté vos propres besoins.
Cette phase est souvent marquée par une analyse, parfois trop critique, de vos propres erreurs ou faiblesses.
Comment canaliser la colère ?
Évitez de contacter votre ex pour lui reprocher des choses ou de publier des messages de colère sur les réseaux sociaux.
Ces actions, bien que cathartiques sur le moment, risquent de vous faire plus de mal que de bien à long terme.
Pour canaliser cette colère, vous pouvez vous tourner vers des activités qui vous permettent de libérer l’énergie accumulée de manière saine. Le sport est souvent une excellente échappatoire.
Courir, boxer, nager — ces activités vous permettent non seulement de libérer cette frustration, mais aussi de vous reconnecter avec votre corps, de vous sentir plus fort(e) physiquement et mentalement.
N’hésitez pas à continuer d’écrire. Mettez par écrit tout ce que vous ressentez, sans filtre.
L’idée n’est pas de rester dans la rancœur, mais de laisser vos émotions sortir pour éviter qu’elles ne se transforment en poison.
La phase 4 : Le marchandage
Après la vague de colère vient une phase qui peut sembler paradoxale : celle du marchandage. Ici, votre esprit tente de négocier une issue favorable, un compromis qui vous permettrait de récupérer ce qui a été perdu.
Vous commencez à envisager toutes sortes de scénarios dans lesquels la rupture pourrait être inversée.
Ce processus est une manière de repousser l’acceptation de la fin de la relation.
Le marchandage peut se manifester de plusieurs façons, notamment en imaginant ce que vous auriez pu dire ou faire différemment pour éviter la séparation.
Cette étape est souvent marquée par un va-et-vient mental. Vous vous surprenez à penser : « Et si je changeais ?« , « Et si je m’excusais pour mes erreurs ?« , « Peut-être que si je montre à quel point j’ai changé, il/elle reviendra« .
Vous pouvez aussi envisager des compromis qui n’étaient jamais sur la table auparavant, comme accepter des conditions ou des situations que vous n’auriez pas tolérées dans le passé, simplement pour maintenir un lien avec votre ex-partenaire.
Dans tous les cas, c’est phase de réflexion profonde et assez pertinente pour la suite.
Pourquoi le marchandage survient-il ?
Le marchandage est une réponse directe à la peur de la perte. C’est une réaction psychologique courante face à un événement traumatisant.
Votre cerveau, cherchant à vous protéger, tente de négocier une issue qui pourrait ramener l’équilibre émotionnel que vous avez perdu.
Le but de cette phase est de retarder l’inévitable : l’acceptation de la fin de la relation.
Vous vous accrocher à l’idée que vous pouvez contrôler l’issue de la rupture.
Il s’agit d’une forme de déni avancé, où vous ne remettez plus en question le fait que la rupture ait eu lieu, mais vous vous dites que vous pouvez encore agir pour changer la situation.
L’un des plus grands dangers de cette phase est de compromettre votre propre bien-être en acceptant des compromis qui ne correspondent pas à vos valeurs ou à vos besoins.
Vous pouvez vous retrouver à vouloir « tout accepter » pour maintenir le lien avec votre ex, même si cela vous nuit à long terme.
Par exemple, vous pourriez être tenté(e) d’accepter une relation à sens unique ou de rester juste sexfriend, juste pour éviter la rupture définitive.
Pendant cette phase, certains commencent aussi à idéaliser leur ex et la relation.
Le marchandage repose souvent sur une vision biaisée des faits, où vous oubliez les aspects négatifs de la relation pour ne retenir que les bons moments.
Ce phénomène, appelé « distorsion de la mémoire », vous pousse à croire que si vous reveniez en arrière et faisiez les choses différemment, tout irait bien.
Comment sortir de cette phase ?
La clé pour traverser cette phase est de reconnaître que vous ne pouvez pas tout contrôler, et que la décision de rompre est souvent prise à deux.
Vous devez accepter que, malgré vos efforts et vos désirs, vous ne pouvez pas imposer une relation à quelqu’un qui n’y croit plus.
Une relation ne peut fonctionner que si les deux parties sont pleinement engagées.
Cette étape a pour but de vous faire comprendre qu’il est essentiel de vous recentrer sur vous-même.
La phase 5 : La tristesse
La réalité de la rupture s’installe définitivement, et c’est souvent là que la tristesse prend le dessus.
Cette phase est l’une des plus douloureuses à traverser, car elle marque le moment où vous réalisez pleinement la perte.
Vous comprenez que la relation est terminée, qu’il n’y a plus de retour en arrière possible. C’est comme si vous touchiez le fond émotionnellement, un vide immense qui peut parfois sembler insurmontable.
La tristesse liée à une rupture amoureuse peut être comparée à un véritable deuil.
Ce n’est pas seulement la personne que vous perdez, mais aussi les projets, les habitudes, et la vie à deux que vous aviez construite ensemble.
Tout ce que vous aviez imaginé pour l’avenir disparaît, et cela laisse un espace immense à combler.
Une étape aussi douloureuse qu’essentielle
Aussi difficile soit-elle, la tristesse est une phase indispensable dans le processus de guérison.
C’est une étape où vous permettez à votre cœur et à votre esprit de digérer ce qui s’est passé. Vous êtes en train de « faire le deuil » de la relation, de laisser partir ce qui n’est plus.
L’amour libère des hormones de bien-être, comme la dopamine et l’ocytocine, qui agissent comme des récompenses naturelles dans le cerveau.
Pendant la relation, chaque moment partagé avec votre partenaire active ces « hormones du bonheur », vous apportant une sensation de confort et de sécurité.
Lorsque vous réalisez que la rupture est bien réelle, cette source de bien-être disparaît soudainement, laissant place à un vide émotionnel intense.
Contrairement aux phases précédentes où vous tentiez de fuir ou de négocier la réalité, la tristesse est un moment d’introspection profonde, où vous acceptez, petit à petit, la perte.
C’est un moment où l’introspection profonde est nécessaire, car vous prenez conscience que vous devez reconstruire une vie sans cette personne.
Comment surmonter la tristesse ?
Surmonter cette phase ne signifie pas l’éviter, mais au contraire, accepter de ressentir pleinement ces émotions.
Vous n’avez pas à vous précipiter pour aller mieux, et il est important de vous accorder le temps de pleurer, de vous isoler, si nécessaire, et de laisser cette vague émotionnelle vous traverser.
Vous pouvez avoir des journées où vous ne ressentez rien d’autre qu’un vide immense, et c’est normal.
Cette étape n’est pas linéaire : certaines journées vous sembleront plus faciles que d’autres.
La durée de la phase de tristesse varie d’une personne à l’autre. Pour certains, elle peut durer quelques semaines, pour d’autres, plusieurs mois.
Je vous conseille de ne pas vous comparer aux autres : chacun a son propre rythme pour faire face à une rupture.
Si vous vous trouvez dans cette phase et que l’issue vous semble introuvable, je vous conseille de vous tourner vers mon guide pour apprendre à se reconstruire après une rupture amoureuse au plus vite !
La phase 6 : L’acceptation
Après avoir traversé les montagnes russes émotionnelles des premières phases, la tristesse finit par s’apaiser, ouvrant la voie à une étape cruciale : l’acceptation.
Cette phase ne se produit pas du jour au lendemain et peut être le fruit d’un processus long et difficile.
Cependant, elle marque un tournant décisif dans le processus de guérison.
Vous commencez à accepter que la relation est réellement terminée, et même si la douleur ne disparaît pas totalement, vous êtes enfin en mesure de regarder la situation avec plus de sérénité.
Attention, accepter ne signifie pas que la douleur a totalement disparu, ni que vous êtes immédiatement prêt(e) à tourner la page et à repartir sur de nouvelles bases.
Au contraire, il s’agit d’une prise de conscience progressive.
Vous comprenez enfin que la rupture fait partie de votre histoire, mais qu’elle ne vous définit plus.
Vous réalisez que la relation a pris fin pour de bonnes raisons, et vous commencez à intégrer cette réalité dans votre quotidien.
Vous ne vous accrochez plus à des illusions ou à des « et si« , et vous ne cherchez plus à renégocier ou à fuir la réalité.
En d’autres termes, l’acceptation est le moment où vous reprenez pleinement le contrôle de votre vie et de vos émotions.
Comment faciliter l’acceptation ?
L’acceptation est souvent le fruit de plusieurs petits pas qui, mis bout à bout, vous mènent vers une plus grande paix intérieure. Tout d’abord, je tenais à vous rappeler que vous n’êtes pas en train de « perdre » en acceptant la rupture.
Au contraire, vous êtes en train de gagner en clarté et en liberté.
Cela peut passer par des réflexions profondes sur ce que cette rupture vous a appris, non seulement sur l’autre, mais surtout sur vous-même.
Certaines personnes trouvent utile de prendre du temps pour elles à ce moment-là, afin de se reconnecter à leurs passions, leurs projets, ou tout simplement à elles-mêmes.
C’est un moment où vous pouvez commencer à reconstruire les aspects de votre vie qui étaient peut-être mis de côté pendant la relation. Cela peut être aussi simple que de vous recentrer sur vos amis, votre carrière, ou vos loisirs.
En tant que coach en développement personnel, sachez que je peux vous accompagner dans cette voie du renouveau grâce à des actions ciblées précisément en fonction de votre histoire.
N’hésitez pas à réserver une séance de coaching si vous voulez obtenir une aide transformatrice.
Les phases de rupture chez l’homme et chez la femme sont-elles les mêmes ?
Lorsqu’il s’agit de traverser une rupture amoureuse, les hommes et les femmes ne vivent pas exactement le même processus, même si les phases de deuil émotionnel restent similaires dans les grandes lignes.
Selon une étude menée par Binghamton University et University College London, les femmes ressentent généralement des niveaux de douleur émotionnelle et physique plus élevés après une rupture que les hommes.
Cependant, elles tendent aussi à se rétablir plus complètement.
Les femmes souffrent plus intensément mais récupèrent mieux
Les femmes, en moyenne, rapportent une intensité de douleur émotionnelle de 6,84 sur une échelle de 10, contre 6,58 chez les hommes.
Elles ressentent aussi davantage de douleur physique, avec un score de 4,21 contre 3,75 pour les hommes.
Cela s’explique par le fait que les femmes investissent biologiquement et émotionnellement davantage dans les relations, en raison de la nécessité, d’un point de vue évolutif, de choisir des partenaires de qualité.
Cela les rend plus vulnérables à la perte lorsque la relation prend fin.
Cependant, bien que les femmes soient initialement plus affectées, elles tendent à se remettre plus rapidement et à en sortir plus fortes émotionnellement.
En revanche, les hommes, bien qu’ils ressentent moins intensément la rupture sur le moment, peuvent être affectés sur le long terme sans jamais vraiment guérir complètement.
Au lieu de surmonter le chagrin, les hommes ont tendance à « passer à autre chose », sans vraiment traiter leurs émotions de manière profonde.
Une douleur physique et émotionnelle plus forte chez les femmes
La douleur ressentie par les femmes après une rupture n’est pas seulement émotionnelle, mais également physique.
Les symptômes de stress et de perte peuvent se manifester par des maux physiques tels que des troubles du sommeil, des maux d’estomac, ou une baisse de l’énergie.
Ce lien entre l’émotion et le corps est souvent plus prononcé chez les femmes, ce qui explique pourquoi elles perçoivent la rupture comme une véritable déchirure, non seulement mentale, mais aussi corporelle.
En conclusion, si hommes et femmes passent par des phases similaires après une rupture, leurs réactions émotionnelles et leur capacité à guérir diffèrent grandement.
Les femmes souffrent plus intensément, mais leur résilience leur permet souvent de se reconstruire plus pleinement, tandis que les hommes, en apparence moins affectés, peuvent rester marqués plus longtemps.
Personne quittée VS personne qui quitte : qu’est-ce que ressent mon ex après la rupture ?
Vous traversez une rupture, et c’est une tempête d’émotions qui vous submerge.
Naturellement, vous vous demandez ce que ressent votre ex de son côté, surtout si c’est lui ou elle qui a pris l’initiative de mettre fin à la relation.
Que se passe-t-il dans l’esprit de la personne qui quitte par rapport à celle qui est quittée ?
Ce qu’il se passe dans l’esprit de votre ex qui vous a quitté(e)
Lorsqu’une personne décide de rompre, elle ne le fait pas toujours à la légère.
Peut-être que votre ex a ressenti un certain soulagement sur le moment, comme si une pression se libérait.
Vous pourriez penser qu’il/elle s’en est sorti(e) sans dommage, mais ne vous trompez pas : même la personne qui quitte traverse des moments de doute et de remises en question.
Très souvent, après la rupture, cette personne rationalise sa décision en se focalisant sur les aspects négatifs de la relation, pour atténuer le sentiment de culpabilité. C’est un mécanisme de défense, un moyen de rendre cette décision plus supportable.
Cependant, cette phase de « soulagement » est temporaire. Avec le temps, il se peut que votre ex ressente une sorte de vide, de regret, surtout en revivant certains souvenirs ou en affrontant la solitude.
Il/elle peut se demander : « Ai-je pris la bonne décision ? » Ces doutes ne signifient pas nécessairement qu’il/elle veut revenir, mais ils montrent que même celui ou celle qui part ne sort pas indemne de la rupture.
Croyez-moi, il n’est jamais facile de quitter une personne.
Ce que ressent votre ex à long terme
Il est facile de penser que celui ou celle qui quitte tourne la page plus facilement. Cependant, ce n’est pas toujours le cas.
À court terme, votre ex peut sembler plus détaché(e), mais avec le temps, il/elle peut ressentir un profond manque, parfois même un regret latent.
Alors que vous, la personne quittée, êtes souvent forcé(e) de faire face à la réalité rapidement, celui/celle qui quitte peut essayer d’éviter les émotions, en se concentrant sur autre chose.
Pourtant, cette stratégie peut ralentir son propre processus de guérison.
Et vous savez quoi ? Lorsque vous avez de l’avance sur votre ex dans votre processus de guérison, c’est souvent le meilleur moment pour faire revenir la personne que vous aimez.
Vous avancez, vous devenez la meilleure version de vous-même, pendant que lui/elle est dans le doute : c’est un atout pour l’inciter à revenir !
Votre coach pour tout comprendre des phases de ruptures,
Alex Cormont
Dernières Vidéos
