Vous êtes atteint d’une pathologie psychiatrique et vous aimeriez avoir une vie amoureuse stable malgré ce diagnostic ? Comment séduire une personne lorsque vous manquez de confiance à cause de la bipolarité ? Comment aborder l’Amour quand vous êtes constamment jugé(e) par la société ?
Cet article me tient à cœur, car je défends une philosophie précise depuis 2007, celle de pouvoir apporter mon aide à tout le monde, sans distinction de sexe, d’orientation sexuelle ni de situation personnelle.
Etre bipolaire ne fait pas de vous une personne indésirable. Au contraire, j’ai vraiment eu la chance depuis l’ouverture de mon agence de coaching d’aider une vingtaine de personnes qui souffraient de ces symptômes et même de schizophrénie ou d’autres pathologies psychologiques. Ces expériences m’ont énormément touché et j’ai décidé dans cet article de partager avec vous l’importance que ces histoires ont eues au cours de ma carrière de Love Coach.
La bipolarité n’est pas un obstacle à l’Amour et je suis prêt à vous accompagner pour vous aider à atteindre le bonheur sentimental. Mon métier de conseiller sentimental n’exclut personne et surtout pas vous !
Une première expérience de coaching réussie avec une personne bipolaire…
Je me rappelle très bien de Frédéric, la première personne que j’ai aidé à surmonter la bipolarité. Je suis arrivé sur Lyon pour effectuer des coachings en face à face un mercredi après-midi au mois de mai 2009. Je ne savais pas à quoi m’attendre et ne connaissait même pas ses objectifs car il venait tout juste de m’appeler pour réserver et il était vraiment pressé.
J’ai vu en face de moi un bel homme de 33 ans, extrêmement timide et réservé. Il avait un corps d’athlète et un visage juvénile.
Dès les premières minutes de l’entretien, il a tenu à m’annoncer quelque chose d’important à ses yeux : « Alexandre, il faut que je t’avoue un point important. J’ai appelé une femme love coach avant toi qui n’a pas voulu m’aider. ».
« Ah bon, pourquoi ? » répondis-je.
« Parce que je suis bipolaire et que c’est trop de travail pour elle. Bipolarité et amour ne font pas bon ménage ! ».
Ma réponse à alors fusée : « Tant mieux, parce que moi j’aime le travail et je suis persuadé que nous réussirons ».
Derrière ma réponse, Frédéric a esquissé un large sourire. Je n’avais aucune envie de le juger, de le critiquer ou de me défiler. Je suis le coach de tout le monde sans discrimination, love coach pour homme, pour femme, love coach pour homosexuel mais aussi pour handicapés et personnes en souffrance.
Et vous savez quoi ?
Ce coaching n’a pas simplement été une réussite, ça a été l’une de mes plus grandes leçons de vie et un moment qui restera gravé dans ma mémoire comme une expérience extrêmement enrichissante. Je pense que nous nous sommes mutuellement beaucoup apporté.
Le constat que je peux faire à l’heure actuelle est que cette maladie encore méconnue du grand public était un obstacle lors des premières semaines et mois. Mais très vite, j’ai réussi à aider Frédéric à l’assumer et à vivre avec. C’est alors que la majorité des femmes qu’il rencontrait ne fuyaient plus et s’intéressaient même à lui, jusqu’à ce qu’il rencontre la bonne…
« Il lui a demandé une chance, elle lui a offert bien plus ! »
Frédéric a trouvé l’Amour en l’espace de 9 mois et continue aujourd’hui de filer le grand Amour et d’être heureux malgré ses crises et son traitement.
Cet exemple en est un parmi tant d’autres que j’ai accompagné depuis mes débuts. Je n’irai pas jusqu’à prétendre que je m’en suis fait une spécialité mais je n’ai jamais hésité à conseiller des personnes bipolaires, schizophrènes ou atteinte d’une maladie et qui souhaitent atteindre le bonheur dans leur vie amoureuse. Nous sommes des êtres humains avant tout et chacun a le droit au bonheur.
Un enjeu : mettre en avant vos qualités !
Etre bipolaire n’est pas un secret facile à garder au quotidien. Bipolarité et vie amoureuse semble être deux termes opposés. Vous êtes constamment la peur au ventre à propos du jugement des autres et du manque de contrôle de vos émotions. Et pourtant, vous avez toutes les qualités du monde. Vous êtes comme Frédéric, un homme ou une femme plein(e) de valeurs et avec des envies ou des besoins à assouvir. Vous aimeriez vous aussi vivre le grand Amour, mais comment se faire accepter quand on est considéré « malade mental » ? Oui, j’ai conscience que c’est ainsi que la société vous décrit, et pourtant vous avez des tas de qualités.
Vous savez quoi ? C’est extrêmement simple. La première chose à mettre en place est d’épouser votre maladie pour en faire une force. N’essayez plus de la dissimuler ou de la cacher car quand elle ressortira, elle fera peur.
Je sais que vous la combattez tous les jours et que vous apprenez à vivre avec mais là je me penche sous l’angle séduction et vie amoureuse. Vous devez être capable d’en parler librement, d’expliquer ce que vous ressentez avec des mots simples, car le plus important est d’expliquer qui vous êtes avec la maladie et les projets de vie que vous pouvez avoir.
Une personne qui n’est pas atteinte de bipolarité ne pourra pas vous comprendre si vous n’êtes pas capable de vous mettre à sa place et de répondre à ses questions. En voici une liste :
– Est-ce grave ?
– Est-ce que ça veut dire que vous êtes fou ?
– Est-ce que vous prenez des médicaments ?
– Comment contrôlez-vous vos émotions ?
– Est-ce que vous êtes apte à aimer ?
– Comment faites-vous pour vivre au quotidien avec la maladie ?
Plus vous serez capable de répondre à ce genre de questions et meilleures seront vos chances de trouver le grand Amour. Vous allez enfin prendre le contrôle total de votre vie pour ne plus jamais laisser le hasard faire les choses.
Bipolarité et amour, je veux vous aider à être heureux !
Tous les êtres humains recherchent le BONHEUR et le moyen de s’épanouir dans leur quotidien. Je peux vous assurer que vous avez le droit au bonheur et à l’Amour, comme tout le monde ! Simplement, il vous faudra travailler sur vous pour mettre en avant vos atouts et vos qualités afin de diminuer les risques de peur et de stress.
Lorsque vous rencontrez une personne, je vous demande de changer une seule attitude, celle d’avoir peur de ne pas être accepté(e) tel que vous êtes. Au contraire, vous devrez immédiatement faire une sélection des personnes qui seront aptes à vous soutenir toute une vie.
La vie de couple n’est jamais simple et je vous recommande de tout faire pour éviter de réaliser un choix par défaut…
Etre bipolaire n’est pas une tare, vous êtes maitre de votre vie et c’est ce visage que vous devriez montrer au reste du monde.
Je veux vous accompagner dans votre démarche car cela représente un challenge et un défi pour vous comme pour moi. Il faudra se remettre en question mutuellement pour avancer vers des objectifs très précis.
Si vous souhaitez prendre en main votre vie sentimentale malgré votre bipolarité, n’hésitez pas à me contacter.
Amicalement,
Alexandre CORMONT,
Coach pour aider les bipolaires à prendre en main leur vie amoureuse.
Bonsoir Alex,
Sur AdopteUnMec j’ai rencontré un homme, 2 ans plus jeune que moi. Très rapidement il m’a avouer qu’il est bipolaire, cela ne ce voit pas honnêtement. Le fait qu’il me l’a dit cela voulait dire qu’il voulait pas me le cacher, cela ne m’avait pas fait peur. En 3 semaines nous avons passé de superbes moments, je l’ai même vu dans sa phase dépressive. Tout ce passait bien et d’un coup il me dit qu’il préfère arrêter car il ne ressent pas le petit déclic qui fait qu’il se voit avec moi, pourtant 3 jours avant il commençait à m’appeler mon bébé, il disait qu’il se sentait bien avec moi et qu’il veut être avec moi. Alors qu’est-ce qu’il c’est passé..? Aucune idée. Ah oui et c’est un enfant adopté et il m’avait avouer qu’il a inconsciemment la peur de l’abandon.
Mon mari a le bipolaire,ma vie devient trop compliqué, je sais pas quoi faire,comment réagir avec lui,un jour il ma raconter qu’il a l’envi de me trahir,il aime les relations sur internet,puis il m’avoue qu’il m’aime bcp et il peut pas vivre sans moi et ses 3 ensants
Est ce que le divorce est une solution ? Comment réagir? Aidez moi
Je suis une femme bipolaire et je crois que la maladie ne justifie en rien les envies de votre mari.
bonjour .suivie par une psychologue et une psychiatre, depuis plus d un an pour dépression suite à une hystérectomie totale…chute des hormones etc etc..la question est de savoir si suis bipolaire car ma psy semble avoir des doutes d apres mon comportement mes angoisses ou mes excès d excitation ….comment puis je être sûre d aimer l homme qui m entoure dans ma vie sentimentale puisque parfois j ai l impression de ne plus l aimer … aidez moi svp MErci
Bonjour Alexandre,
Quelle joie de lire un article sur la bipolarité. Diagnostiquée en 2015 suite à un burn out et une longue hospitalisation en milieu psychiatrique, j’ai d’abord vécue dans le déni de ce diagnostic. Puis au fil des visites chez mon psychiatre, j’ appris à connaître et apprivoiser ma pathologie. On parle beaucoup de phase up et down, il y a d’autres aspects, l’insomnie, l’hyper ou l’hypo sexualité, les projets multiples , les addictions, les situations de mises en danger. Voilà quelques aspects de cette maladie. Je n’ai jamais eu de problème pour séduire, mais sur la longueur mes relations étaient ponctuées de phases maniaques ingérables. Aujourd’hui, mon traitement stabilisateur m’aide à surmonter l’hyperactivité, à respecter le rythme de mon compagnon. Si j’en crois ces dires, il aime mon enthousiasme débordant, ma créativité ( je suis devenue artiste peintre sculpteur). Il m’encourage à progresser dans mon art. Bref, il prétend même qu’il aurait du mal désormais à fréquenter la « normalité sentimentale ». Aujourd’hui ma maladie est ma meilleure amie, grâce à elle, je me surpasse ( tout en prenant garde à ne plus sombrer dans l’excés) . Je suis invalide à 100% , au lieu de déprimer, j’exploite cette énergie pour développer mes créations. Bien sûr, je ne vis pas comme tout le monde, toute source de stress comme aller dans un grand magasin , sortir de chez moi, affronter les administrations, s’occupper de mes papiers sont sources de panique. Mais il y a une chose qui m’aide à surmonter tout ça c’est l’amour ! Vivre avec un bipolaire, c’est vivre à 300% , il faut être un combattant, aimer les défis, accepter l’imprevisIbilité , l’excentricité, l’exubérance. Si vous ne pouvez pas suivre ce genre de vie… FUYEZ
Bonjour estelle,
Merci pour ton retour et ton expérience. Je te souhaite le meilleur et de vivre l’amour pleinement.
@Yacine :
Bonsoir Yacine.
Je suis bipolaire de type 2 (lourdes phases dépressives avec phases hypomaniaques). Des témoignages que j’ai pu entendre, pour vivre ce type d’histoire, il faut beaucoup de patience, le vouloir entièrement, et y croire envers et contre tout… La bipolarité et l’amour ne fonctionnent pas lorsqu’on n’aime qu’à moitié, c’est bien trop difficile de supporter d’enchaîner en boucle des phases dépressives puis des phases d’irritation excessive… Mais c’est possible : dans mon entourage je connais un couple heureux et amoureux qui dure depuis plus de 30 ans alors que la femme souffre de bipolarité de type 1.
J’ai 25 ans, je suis avec mon compagnon depuis 2 ans. Nos débuts ont été très difficiles parce qu’il a fallu que l’un comme l’autre apprenions à découvrir cette maladie, et de mon côté il m’a aussi fallu accepter de l’imposer à l’autre. Peut-être que c’est ce que vit aussi ton amie lorsqu’elle te dit qu’elle ne te mérite pas… Lui réassurer ton amour et ta volonté de rester avec elle malgré son trouble peut peut-être vous aider. En accordant vos violons, rien n’est impossible. Certains font des concessions sur leurs aspirations respectives pour rester ensemble, alors pourquoi faire un effort à propos d’une maladie serait plus illégitime ? Ici c’est la maladie, parfois c’est la religion, parfois la libido, parfois les lieux de vie. Chacun son combat ! Ce n’est pas pcq la maladie qu’elle et moi subissons n’est pas choisie, qu’elle est plus dure à vivre en termes de travail en couple. Dans un sens, comme justement elle n’est pas revendiquée volontairement, il y a le problème de rancoeur en moins. Bon, après, il y a le problème de la souffrance en plus, par rapport à une problématique de mutation à l’étranger haha !
Pour les comportements à adopter, la communication a été la clef pour nous. C’est important que vous puissiez parler de son trouble, de ses attentes, parce que chaque personne est différente : lors de phases down certains peuvent vouloir qu’on les laisse tranquilles comme d’autres trouvent du réconfort dans la présence même silencieuse de leur conjoint. On ne peut pas savoir comment se comporter si on n’en a pas parlé avec l’autre avant (ça vaut hors de toute maladie ça… certains détestent qu’on les voie pleurer, d’autres vivent comme une trahison qu’on ne vienne pas les réconforter). Nous travaillons en équipe depuis que j’accepte qu’il reste avec moi malgré ma maladie, et ça fait toute la différence : quelques soient les phases que je traverse, je ne suis pas son ennemie car ce n’est lui qui est ciblé par mon état, et il n’est pas mon ennemi même si, par le prisme du trouble, je peux déformer les actes et ne tenir compte que de certains au lieu de voir le tableau total des faits. L’ennemi, c’est la maladie, et on s’unit contre. A chaque instant, même dans les pires, on essaie de garder en tête qu’on aime l’autre (et ça apaise bien des situations), même si c’est compliqué pcq en tant qu’humains, on prend tout de suite à coeur la situation présente. Mais savoir prendre du recul est salvateur.
Lors de phases up, il faut aussi discuter de ce que tu peux suivre ou non. Avec le regain d’énergie que l’on peut avoir, la vie à deux est aussi compliquée que durant les phases down. On sollicite trop, tout le temps, on veut tout à la fois et tout de suite. Alors qu’en face, la personne « normale » suit son rythme de croisière : les choses prévues seront faites au moment prévu et entre temps, on se repose ! Elles n’ont pas toujours envie ni l’énergie de tout bouleverser sans prévenir sous prétexte que la personne en face est hyper excitée d’un coup. Ça peut créer des tensions parce que cela peut être perçu comme une absence de partage, et un couple sans partage… Les compromis dans ces moments sont utiles. De même, lors de ces phases j’ai besoin de beaucoup moins dormir, j’ai parfois l’impression d’aimer l’autre beaucoup plus fort : il m’arrive de passer des nuits entières à côté de mon conjoint, dans le lit à l’embrasser partout à lui répéter comme je l’aime à aller faire un gâteau puis regarder un film puis revenir lui parler de choses qui me passent par la tête pour sa journée de demain ou autre : problème, lui il a besoin de dormir, et je l’en empêche… j’ai du mal parfois à cerner ses limites, et pour ça j’ai besoin d’en parler avec lui… on est en cours de travail là-dessus… Il ne m’en veut pas pcq il est content de me voir contente, à l’opposé de mes phases down, mais à travers ça je vois dans son quotidien que l’impact sur lui est négatif : il est fatigué, il prend du retard sur ses projets, il annule des activités… Lorsqu’il me dit qu’il m’aime mais que physiquement il ne peut pas, qu’il voudrait et qu’il fait son maximum pour suivre/être disponible, je comprends son désarroi et j’essaie de le chérir comme il me chérit dans mes phases down. J’essaie de le protéger de moi, de mon énergie, de ma bonne humeur, j’essaie de lui laisser son rythme. Peut-être que ça vous aiderait aussi de réaliser ce genre de choses, que l’un ne peut se laisser épuiser par l’autre pcq c’est intenable à long terme, et que malheureusement la bipolarité est une maladie chronique, donc sur le long terme, et cyclique. Il ne faut pas risquer le « burn-out » dans ce domaine, trop en faire au départ puis voir la suite de la relation comme une répétition des mêmes difficultés. Il faut que chacun puisse rester ressourcé un minimum, malgré cette maladie épuisante, donc il faut s’accorder… Dans ton cas, il faut simplement accepter que tu es humain, et que tu as tes limites, et que parfois le timing est mauvais. Non tu n’as pas pu être là pour elle, mais oui tu l’aimes. Proposer de s’appeler pendant son trajet de retour peut lui montrer que tu es disponible pour elle, présent en pensées même si les conditions font que tu n’as pas pu être là physiquement. Ça aide. Quitte à ce qu’elle constate par elle-même si tu t’endors au bout du fil, à quel point tu étais exténué. Si les choses se répètent, elle finira par intégrer vos manières de réagir et à les comprendre. Aussi, parfois en phase up je suis particulièrement exécrable, et je sens que ce n’est pas possible que ce soit la vaisselle laissée dans l’évier qui soit responsable de l’agacement particulièrement profond que je ressens envers mon compagnon. Le quitter pour ça me semble exagéré… mais je le repère avec l’expérience, parce que sur le coup, ça ne me semble pas exagéré du tout : tous les petits trucs horripilants me reviennent en tête et je finis par me demander comment je fais pour rester avec cet homme qui ne me mérite pas. Ça donne lieu à des situations vraiment explosives, à un couple absolument instable et en souffrance de chaque côté. J’ai besoin de temps pour m’approprier ma maladie, comprendre ses cycles, ce qu’elle provoque, afin de mieux la maîtriser… De la patience, il en a, et il en faut…
Courage !
PS1 : si ton amie fait des phases maniaques pures alors il sera plus difficile pour elle de réaliser sur le coup qu’elle est dans ce type de phases et donc plus difficile (voire impossible je ne sais pas ?) de se raisonner, de réfréner/maîtriser ses comportements. Je ne sais pas quoi te conseiller dans ce genre de moments, c’est déjà très encourageant que tu te renseignes, en parler avec des psychiatres ou des associations spécialisées (que ce soit t’adresser à un malade ou à l’entourage d’un malade) te fera avancer énormément ! Vous vous sentirez p-e aussi moins seuls 🙂
PS2 : aussi, quant au fait de supporter les phases down de son partenaire sur un long terme, je ne sais pas comment le vit mon conjoint… il en pâtit et surtout, sa vision de notre couple en pâtit, j’ai l’impression qu’il le voit terne, je ne sais pas comment changer ça… pour moi notre couple est dissocié de mon état, pour lui moins puisque quand je suis down, il souffre de me voir souffrir, et ça lui reste sur le coeur puisqu’il ne connaît pas par la suite, lui, d’état up pour compenser/lui faire oublier rapidement l’épisode triste précédent. Je sais qu’il a tendance à vouloir me secouer quand je suis en phase dépressive durant trop longtemps ou lorsque j’ai des échéances, et j’ai du mal à lui faire comprendre que la dépression ça n’est pas une question de motivation C:
@rob : je comprends ton désarroi et ta douleur… je suis exactement comme tu décris ton partenaire. enfin, je l’ai été. Et j’ai fait plus que dire à l’homme que j’aime qu’il me fait vomir, qu’il me dégoûte, qu’il ne me mérite pas. Oui j’ai fait tout ça. Et jJe l’ai aussi frappé. Il nous est difficile parfois de réaliser la portée de nos actes… Lorsque l’on a un moment de lucidité (car il nous arrive d’avoir des états « normaux ») il nous arrive d’être effarés par ces actes… Bien sûr que la maladie ne donne pas droit à l’irrespect sur autrui. Bien sûr qu’il est de notre responsabilité de tout faire pour améliorer notre état, peu importe que ce soit par médicaments ou par un autre type de thérapie. Et bien sûr que nous pensons à notre entourage. Je travaille sur ma maladie à la fois pour moi et à la fois pour les autres. Pour moi quand je suis down, pour les autres quand je suis trop up. Si ton amoureux n’a pas encore réalisé la souffrance qu’il crée en toi alors les choses ne changeront pas… Il faut l’aider à se prendre en main… Tu as raison d’appeler à la compréhension et aussi à ne pas tout laisser passer sous prétexte de la maladie. Et quand bien même on aurait parlé d’une maladie psychotique, si tu n’es pas heureux, alors ne reste pas, peu importe que la cause soit une pathologie ou non.
A.
Merci pour tes retours et tes éclaircissements.
Bonjour à vous,
Voilà je suis amoureux d’une femme ( coup de foudre, Moi aussi je n’y croyais pas à cela avant que de la rencontrer 🙂 ).
Mais les choses commencent à se compliquer ( Ça ne me fait pas peur au contraire c’est la femme de ma vie et je veux être avec elle ).
Elle ne m’a pas encore annoncé le fait qu’elle soit bipolaire et je vois qu’elle a peur ( C’est sa soeur qui m’en a parlé).
Le truc c’est que je ne sais pas comment faire et comment je dois agir et d’un autre côté je veux rester moi même, tout allait bien jusqu’à ce qu’elle me dise qu’elle ne me mérite pas… le soir en se couchant on parlait tranquillement je lui dit que je l’aime subitement elle change de temps et me dit que je l’énerve quand je dis ça… le lendemain elle me parlait méchamment toute la journée. Je ne savais pas comment faire elle me rejetait et je ne voulait pas lui montrer ma douleur… J’ai peur de l’étouffer. Sachant que je n’ai dormi que 3 heures durant les dernières 48h donc je rentre vers 19h chez moi je l’appelle pour demander après elle, elle était dehors donc je lui dit que je vais dormir au moins 30 min et que je ne pouvais pas prendre le volant dans mon état ( un peu risqué ) elle me dit ce n’est pas la peine de venir repose toi je vais prendre un taxi. Épuisé je ne me souviens plus comment je me suis endormi… Je me lève à minuit je l’appelle aucune réponse, j’envoie un SMS et elle me rappelle vers 11h toujours là même méchanceté et rejet…
Je me dis que j’aurais dû partir sans dormir ( pas très raisonnable … Mais bon ).
Ma question est comment dois je faire ? La quitter n’est même pas envisageable.
Merci.
Bonjour,
Je suis bipolaire et ai vécu en couple – sans être heureuse – pendant 17 ans, car le manque de confiance en moi m’a fait accepter le « premier » qui voulait de moi. Malgré de nombreux bons moments, mon épanouissement n’a pas été possible, et je me suis laissée marcher sur les pieds, n’osant sortir de ma coquille, bien « contente » encore que quelqu’un supporte mes crises basses (surtout) et hautes (compliquées pour le conjoint). Vous reconnaissez que la libido devient inexistante (médicaments) : comment dans ces conditions, garder une vie de couple à part entière et non pas de « malade » et de « garde-malade »?
Pour information, je me suis décidée au bout de 17 ans à demander le divorce . Si je suis plus au calme par rapport au tempérament sanguin de mon ex qui m’a conduit à cette séparation, il n’en reste pas moins vrai que j’ai des besoins comme toute femme mais que je ne vois absolument pas comment tenter de créer une autre rencontre avec ce handicap de « basse libido » + bipolarité : faut-il l’annoncer de but en blanc? merci d’une aide qui me serait très précieuse. PS j’ai 58 ans et s’il faut renoncer à partager, autant en finir maintenant.
Bonjour Corinne,
Non je pense pas qu’il faille l’annoncer directement. D’abord il faut créer une attirance et ensuite faire l’annonce. Par contre surtout il ne faut pas lui cacher…
bjr
jai 45 ans ..merci pour tous les conseils efficaces …deja en lisant des extraits jai eu une reaction positive et une petite force…
je suis bipolaire mixte …jaime ds ma ma maladie quelle me rend exceptionnelle…
au niveau seduction je peux me permettre de dire que je suis douée…
jai rencontré un homme sur un site
jai appris comment un homme peut faire lamour a une femme en respectant son ame et son corps …
cetait la 1ere belle experience de ma vie …et jai connu plus que 30 hommes ds ma vie…
mais la il commence a douter wt etre jaloux …je suis devenu folle …jai fais ma crise ….
mais la je sais plus quoi faire …je vais chez lui me defendre ? mais je loge ds un hotel a cote… je veux pas le perdre …il se seng trahi car jai pas fermé mon cpte et il me croit pas…
merci de meclaircir
Bonjour,
Mon fiancé est bipolaire il m a tout avoué dés notre première rencontre et c’est une chose qui m’avait pas fait peur, ça va faire maintenant 3 mois et demi qu’il est dans sa phase creuse (de dépression) et là j’avoue que je vais exploser de douleur et de souffrance car j’ai grave mal de le voir comme ça ; souffrir, angoissé, stressé, se referme sur lui même;ça me ronge de l’intérieur; je dis que j’ai tout essayé mais je sais qu’il y a toujours une solution, mais là je m’en remets à vous car je suis au bord du chagrin.
Bonjour Laetitia,
Dans cette situation je pense qu’il est préférable de songer à une séance de coaching pour que j’obtienne tous les détails. En effet, chaque cas est spécifique et possède un degré qui lui propre. La bipolarité en amour peut entraîner de nombreux questionnements et des souffrances terribles pour l’un comme pour l’autre mais il est vrai qu’il existe des solutions adaptées. Encore faut-il privilégier la bonne…
Bonjour, Je viens de lire cet article et je suis tout à fait d’accord sur le fait qu’un bipolaire ait le droit au bonheur et qu’il faut l’aider pour cela, c’est même évident. Mais….Pour ma part, je suis en relation amoureuse avec un bipolaire depuis 5 ans et demi. Ce qui veut dire pour moi 5 ans et demi de souffrances à répétition; en effet mon copain alterne les phases de gentillesse avec les phases de mauvaise humeur. Et quand je dis mauvaise humeur il s’agit de méchancetés, de propos odieux, de reproches injustes et de violences verbales et il me laisse pendant plusieurs semaines en partant chez ses parents. Et moi je suis en souffrance terrible. Au bout d’un certain temps il revient toujours après être repassé sur le mode « gentil ». A chaque fois, je pardonne car je sais qu’il est malade et je l’aime vraiment. Il prend un traitement mais à mon avis ce traitement n’est pas adapté. Au niveau de la libido, effectivement il n’en a pratiquement plus; bien sûr ce n’est pas de sa faute, mais pour moi cela rajoute en plus du reste de grosses frustrations à ce niveau là également. Enfin, je ne peux pas faire de projet d’avenir avec lui car son état mental précaire ne permet pas de savoir si cela ira un jour et si on peut espérer voir le bout du tunnel. Nous n’habitons pas ensemble et moi j’aurais voulu vivre sous le même toit avec lui mais je ne peux l’envisager vu que ce serais l’enfer à vivre par moment quand il passe en mode « mauvaise humeur ». Donc je suis bloqué sans pouvoir espérer avoir une vie normale avec la personne que j’aime. Lors de sa dernière colère il m’a traité de « vieux con » et il m’a dit que je le faisait vomir ! Ensuite il est parti en claquant la porte sans même me dire au revoir. Je vous demande sincèrement qui pourrait supporter cela ? qui ? à moins d’être masochiste. Oui il est malade, mais sa maladie lui donne t-elle le droit de martyriser la personne qu’il prétend aimer, cette maladie l’autorise t-elle a être odieux et irrespectueux envers l’autre ? Bien sûr, j’ajoute qu’il ne travaille pas et que lorsque nous sortons quelque part, c’est moi qui doit payer; mais c’est un détail, ce n’est pas ça le plus important même si cela s’ajoute au reste. Toutes les personnes de mon entourage m’ont dit de quitter cette personne qui ne me rendait pas heureux et qui me détruisait petit à petit.
Alors oui, soyons compatissant et plein d’empathie pour les personnes bipolaire, mais n’oublions pas l’entourage qui souffre terriblement. Ensuite, ne jugeons pas ni les bipolaires ni ceux qui sont leurs proches.
Bonjour je viens de lire ce texte sur la bipolarite et il m’a beaucoup touché. Je suis bipolaire également et ce n’est pas toujours facile. on a decouvert ma maladie pendant une crise j’étais déjà avec mon mari il a vecu des moments tres difficiles qui nous ont éloignés. .ce qui a entraîné une infidélité de sa femme durant plusieurs mois..je l’ai si bien apres il m’a tout avoue ..j’ai travaillé sur ma personnalité sur mes erreurs sur le pardon aussi. Aujourd’hui j’ai beaucoup changé je me sens bien et parle de ma maladie sans problème ce qui entraîne également une maîtrise de cette maladie bien sûr toujours avec l’aide de mes cachets.finalement le plus important c’est le travail sur soi et laisser le passé derriere soi tout en se servant des leçons du passé. Je me duis enfermé dans mes problèmes et laisser mon mari sombré dans la tristesse tout en lui reprochant de ne pas m’aider. Aujourd’hui nous avançons ensemble et chaque jour c’est une victoir..lui est souvent déprimé et triste car il a du mal a se pardonner et a oublier le passé et surtout il est tres nostalgique de ce grand amour qui nous a unit..et detruit…je lui montre que je suis la que je le soutiens je prends énormément soin de moi et surtout je prends soin de lui…retablir un appui mutuel est indispensable …quand a son amour pour moi et bien il est vrai que jai du mal a le voir..mais bon je sens qu’il se bat en lui même. ..il est malgre tout content de voir mes changements et il est surtout content de rentrer chez nous…la patience est indispensable et pour un bipolaire la patience est son ennemi..donc il faut aporendre a se connaitre et a se raisonner…la plus grande leçon pour moi aujourd’hui c’est de donner sans pour autant recevoir…c’est pas facile c’est vrai parfois on peut se fatiguer cest vrai..mais je pars du principe que tout ce que l’on sème on le recolte et que personne quitte la vie sans payer son dû et que l’amour que lon donne nous reviendra toujours d’une manière ou d’une autre. C’est peut etre une histoire banale et j’en suis fière car les demons ont du mal a reprendre le dessus …et je me battrai car la vie en vaut la peine…
Désolé il y a de nombreuses fautes de frappe dans mon texte…je voulais aussi que pendant l’infidélité de mon mari je n’ai rien vu et cette personne na cessé de lui ecrire même apres leur rupture. .et a toujours laisse mon mari faire sa vie tout en etant aux aguets d’une rupture eventuelle …nous avons mis tous les 2 un terme a cette histoire lui en etant tres clair et moi aussi avec elle…bref et enfin on a eu la paix..et je peux dire que vivre tout cela pour un bipolaire est tres compliqué car le stress nous est interdit car il est destructeur …merci